Tout d’abord, le délestage électrique consiste en une coupure de courant programmée exceptionnelle. Cette opération permet de « conserver l’intégrité du système électrique lorsqu’il n’y a pas suffisamment d’électricité disponible en France pour faire face à la consommation », indiquent EDF et RTE. Les délestages permettent notamment d’éviter des pannes de grande échelle comme des black-out généralisés sur le territoire.
Qui est concerné et comment ça marche ?
60 % de la population pourrait être concernée par ces coupures. Concrètement, en cas d’alerte rouge cet hiver, le gestionnaire du réseau RTE pourra demander à Enedis de couper l’électricité de manière temporaire pendant les pics de consommation, entre 8 heures et 13 heures et entre 18 heures et 20 heures. Un signal rouge sera émis trois jours à l’avance sur le site internet Écowatt (également disponible sous forme d’application). La liste des départements concernés sera ensuite publiée.
La veille, à 17 heures, il sera possible de savoir plus précisément qui sera touché par les délestages en renseignant son adresse sur le site internet d’Enedis et de RTE.
Certaines zones considérées comme critiques sont épargnées, tout comme les hôpitaux, les commissariats, les gendarmeries, les casernes de pompiers, les tribunaux.
Quels gestes adopter pour limiter l’impact ?
Selon le niveau d’alerte (vert, orange ou rouge), certains écogestes devront être appliqués pour réduire la tension sur le réseau électrique. RTE rappelle les trois gestes les plus efficaces :
- baisser le chauffage électrique à 19 degrés
- modérer l’éclairage à la maison comme au travail
- réduire l’utilisation des appareils de cuisson