Incinérateur de Lunel-Viel : la pollution divisée par deux d’ici 2032

Crédit photo : Jérôme Liégeois
La gestion de l’incinérateur a de nouveau été confiée à Suez jusqu’au 31 décembre 2032, avec un engagement fort sur la réduction des déchets.

C’était une demande de la part des riverains. Le Syndicat Mixte Entre Pic et Étang (SMEPE), chargé du traitement et la valorisation des déchets ménagers pour 6 intercommunalités dont le Pays de Lunel, a fixé des objectifs ambitieux pour la préservation de l’environnement et la santé des habitants. Le nouveau contrat permet une baisse de 50 % des rejets de polluants et de 25% des gaz à effet de serre grâce à plusieurs leviers.

1/ La réduction du volume de déchets incinérés de 30 000 tonnes d’ici 2032

Elle s’appuie sur la sortie de l’incinérateur de deux catégories de déchets. D’une part les biodéchets. Selon la loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC), les restes alimentaires devront être recyclés à partir du 1er janvier 2024. Ainsi, Suez s’engage dans une politique de prévention aux côtés de la CCPL, par exemple avec l’installation de composteurs collectifs. D’autre part, les encombrants déposés dans les bennes des déchèteries. Le délégataire va investir dans la formation des gardiens de déchèterie afin qu’ils puissent les trier. Plusieurs filières sont créées dans les déchèteries du Pays de Lunel pour recycler le mobilier, les déchets du bâtiment ou encore les articles de sports et loisirs.

2 / 13,5 millions d’euros pour moderniser l’incinérateur

C’est la somme que va investir Suez sur les 10 ans à venir pour avoir un équipement qui rejette moins de molécules toxiques et de gaz à effet de serre. Ces travaux permettront de réduire les émissions de certains polluants de 40% et de gaz à effet de serre de 25%.

 

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