Le Diplodocus : « Nous sommes des passeurs »

Le samedi 16 décembre, vous avez rendez-vous avec Floriane Charron et Matthieu Saintier, éditeurs du Diplodocus pour découvrir les coulisses de l’édition jeunesse à la médiathèque intercommunale de Lunel. En attendant, rencontre avec Floriane Charron*, la fondatrice.

Créé en 2015, Le Diplodocus est une maison d’édition jeunesse indépendante implantée dans le Gard.

Pourquoi Le Diplodocus ?
Au niveau de la sonorité, ça rebondit, c’est rigolo. Le diplodocus est un dinosaure gentil, apriori herbivore. Il renvoie à l’imaginaire, tout le monde le connaît mais personne ne l’a jamais vu. Cette notion est très importante pour nous.

Comment définiriez-vous votre maison d’édition ?
Nous n’avons pas de ligne éditoriale à proprement parlé, on publie des coups de cœur, on est assez éclectiques. Nous sommes ancrés dans le présent et publions des livres modernes, que cela soit au niveau du texte ou de l’illustration. Les thématiques peuvent être l’écologie, l’immigration ou l’imaginaire pour permettre aux enfants de développer leur créativité.

Quels sont vos critères pour éditer un album jeunesse ?
On choisit des livres qui sortent de l’ordinaire, emmènent les enfants ailleurs et les font réfléchir.

Combien de livres éditez-vous par an ?
Sept depuis trois ans. La majorité sont des auteurs français mais nous avons également quelques auteurs étrangers.

Combien de temps vous faut-il pour éditer un livre ?
Cela dépend si l’auteur a déjà un illustrateur ou pas, en moyenne il faut compter 1 an et demi.

Qu’est-ce qui vous plait dans ce métier ?
J’aime le travail avec les auteurs et illustrateur, être un maillon de la chaîne du livre qui contribue à offrir aux enfants des ouvrages leur permettant de se développer. Nous sommes des passeurs. La diversité des tâches est également très riche.

* Crédit photo : Le Diplodocus
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